jeudi 25 décembre 2014

Malabar coast



Anna.....

I realise we will soon be leaving the Arabian sea coast behind us and what is also called the Malabar coast. We will then be heading south along the shores of the Lakshadweep sea. The Arabian sea is still out there in the blue yonder

I dont know if Gary mentioned that we cant take the ferry , as planned,to Sri Lanka. We may have to buy costly tickets to fly to Colombo from Trivandrum If we could get a fishing boat to take us over, we would face trouble at road checks as our passports won't have an entry stamp.

At this moment, we are having a bike free day in Malpi on the biggest white beach with no tourists. We ran into Frank, a french man from Annecy who took us to his home stay with a charming couple who have been feeding us like royalty. We have a little room, with pink walls and a turkish loo and shower, a few metres from the unspoilt beach. 

Gokarna was still like stepping back in time, a holy place with many men in little dhotis, wearing turbans and many had face markings on their foreheads. An emaciated corpse was carried down the street on a stretcher made out of thin branches, the men carrying the body, chanting loudly.

Some of the shop fronts were as deep as a narrow cupboard and skinny old men with long collapsible legs sat or knelt inside them Cows wondered aimlessly among the colourful women in sarees selling flower offerings outside the temples.
 
We ran into Jean Pierre and Yann, two men from Paris who suggested a  comfortable hotel near the beach for about 7 euros a night. We met them later and had dinner together. Yann gave us our rabies shots just before we left, he's a psychiatrist.


Day to Kundapura and Magadeshwar started out badly, Gary accidentally locked  me in the toilet and didn't reappear for a good 15 minutes, I was fuming! Then the road was jammed with honking stressed drivers and though the hills weren't so steep, the heat towards one and 2 pm was tough, putting it mildly!
 
Perhaps I was feeling the toll of our second rabies shot from the  night  before, but by the time we arrived at Muredeshwar,. i was so tired and annoyed, I didn't feel like joining the throng of pilgrims that formed a human tide on its way to a gigantic tower and Shiva statue by the water's edge.

We found a room for 450 rupees, about 5 euros, 40 cents with smelly sheets in the town but we were relieved to find something and resorted to our cotton sleeping bags

Certainly didn't want to repeat the same experience the following day on the road. I was done with the crush and the noise, But both slept well and felt human and quite happy eating marsala dosas for breakfast in a typically all male cafe. We had a good ride with pleasant stops and less buses scraping past us, people we met were curious and friendly, wanting us to take photos with them on their mobile phones.

Gary......

Biking has gotten a bit easier as the roads are in a bit better shape and the hills are more rolling than the very ,steep climbs. Nevertheless we find it tough to do 80kms and have found places to stay where I doubt some of the people have ever seen a tourist. We easily find someone that speaks a bit of english to help us find what they call here, lodgings. We've been paying around five euros per night for our room consisting of two single beds pushed together, a ceiling fan and a turkish toilet, a squatter, and either a shower or a bucket, both cold but refreshing!

We have had this blog ready for about a week but haven't been
near anything that resembles internet. They have a weak internet where we are now staying so we'll give it a go in trying to send one out. The next one is virtually ready so hopefully we'll be able to find one shortly. I doubt if we can send photos but we'll see! It's the holiday season so please give an extra thought to Medecins Sans Frontieres, thanks........

GANA



************ en français


Anna...

Je me rends compte qu'on va bientôt laisser la côte de la mer d'Arabie derrière nous, ainsi que ce que l'on appelle la côte de Malabar. On se dirigera alors vers le sud, le long des rives de la mer de Lakshadweep. La mer d'Arabie est encore là, bleue, au loin.

Je ne sais pas si Gary a déjà dit qu'on ne pourrait pas prendre le ferry, comme prévu, pour le Sri Lanka. On devra sûrement acheter des tickets d'avion coûteux pour aller à Colombo depuis Trivandrum. On pourrait essayer de traverser dans un bateau de pêche, mais c'est aller au devant de problèmes lors de contrôles sur la route, car on n'aurait pas de tampon d'entrée dans le pays sur nos passeports.


En ce moment, on s'offre un jour sans vélo à Malpi, sur la plus grande plage blanche et sans touristes. On a rencontré Franck, un français d'Annecy, qui nous a emmenés chez lui, nous a hébergés avec un couple charmant et nous a nourris comme des princes.Nous avons une petite chambre aux murs roses, des WC à la turque et une douche, à quelques mètres de la plage préservée.


Gokarna était toujours un retour dans le passé, un lieu saint avec des hommes portant des dhotis, des turbans et beaucoup avaient des marques sur le front. Un corps émacié était transporté dans la rue sur un brancard fait de fines branches. Les hommes qui portaient le corps chantaient très fort.

Certaines devantures n'étaient pas plus épaisses qu'un placard étroit et à l'intérieur, il y avait de vieux hommes maigres, assis ou à genoux sur leurs longues jambes repliées. Des vaches erraient de ci de là parmi les femmes aux saris très colorés qui vendaient des offrandes de fleurs à l'extérieur des temples.


Nous avons rencontré Jean Pierre et Yann, deux hommes de Paris qui nous ont suggéré un hôtel confortable près de la plage pour 7 euros la nuit. On les a revus plus tard et on a dîné avec eux. Avant qu'on parte, Yann nous a fait nos injections contre la rage. Il est psychiatre.

Le jour où on partait pour Kundapura et Madageshwar a mal débuté. Gary m'a enfermée par mégarde dans les toilettes et n'est pas revenu avant un bon quart d'heure. Je fulminais! Puis la route était chargée de conducteurs stressés, qui klaxonnaient et bien que les pentes ne soient pas trop fortes, la chaleur entre une et deux heures, était dure, pour ne pas dire plus!
Peut-être que je ressentais les effets de notre deuxième injection faite la nuit précédente, mais quand on a fini par arriver à Muredeshwar, j'étais vraiment fatiguée et contrariée. Je n'avais pas envie de me joindre à la foule de pèlerins qui formaient une marée humaine qui se dirigeait vers la tour gigantesque et la statue de Shiva au bord de l'eau.

Nous avons trouvé une chambre en ville pour 450 roupies (environ 5,40 euros) les draps sentaient fort, mais on était soulagés d'avoir trouvé quelque chose et on s'est rabattus sur nos sacs de couchage en coton.

On ne voulait surtout pas renouveler cette expérience le lendemain sur la route. J'en avais assez de la bousculade et du bruit. Mais tous les deux, on a bien dormi et au petit déjeuner, on se sentait à nouveau humains, heureux de manger nos portions de marsala dans un café typique, avec seulement des hommes. On a fait un bon parcours, avec des arrêts agréables, et moins de bus qui nous frôlaient, les gens qu'on a rencontrés étaient curieux et amicaux, ils voulaient se prendre en photo avec nous sur leurs téléphones portables.


Gary.....

C'est devenu plus facile de pédaler au fur et à mesure que l'état des routes s'améliorait légèrement et que les collines étaient plus arrondies . Toutefois, nous trouvons que c'est difficile de faire 80 km et on s'est arrêtés dans des endroits où je doute que les gens aient jamais vu un seul touriste. On trouve facilement quelqu'un qui parle un peu d'anglais pour nous aider à trouver ce qu'ils appellent ici « logement ». On paye environ 5 euros par nuit pour une chambre équipée de deux lits simples, un ventilateur au plafond et des toilettes à la turque, une chaise et soit une douche, soit un seau, les deux froids, mais rafraichissants!

Cet article est prêt depuis environ une semaine, mais on n'a jamais approché la moindre chose qui ressemble à Internet. L'internet est très faible là où nous sommes, mais on va essayer quand même de l'envoyer. Le suivant est pratiquement prêt. On espère pouvoir le publier bientôt. Je doute qu'on pusse envoyer des photos, mais on verra bien! En cette période de fêtes, n'oubliez pas de penser à Médecins sans Frontières, merci....

GANA





************ photos











Bekal fort

Pas de nouveau post de Gary et Anna mais en allumant Skype ce matin de Noël j'ai vu que Gary était connecté et on a fait un petit échange vidéo. Ca va bien pour eux mais les routes sont étroites et raides alors aujourd'hui un peu de repos à Bekal Port. Ils avancent ...


mercredi 17 décembre 2014

The first kms

Hi All.......

Gary...........
It has been quite an exciting and eventful start to our trip. The first few days in Vagator was the perfect beginning, relaxing on the beach, discovering Indian gastromomic delights and beer, Kingfisher, at one euro a bottle!. On the third day we decided to extend our stay by one day as we weren't quite ready to leave as Anna wanted to explore the beaches to the north of Vagator. The following morning with the bikes set up we left for Ashvem Beach. It was a beautiful ride through very small villages that we probably wouldn't have seen had we not been on bikes; a bit of a step back in time. We arrived in the heat of the day and immediately found a place for a swim, beachside meal and a delightful relax before starting back.  The trip back started pretty much the same as going. We noticed that we passed some fairly aggressive dogs yapping away but they never got too close so although it registered, we didn't give it much thought. Suddenly we were attacked by a pack of dogs that came out of nowhere, fangs nipping at our feet but fortunately not making contact. There is a technique of squirting your water bottles at the dogs, which we've used before, which has always stopped them in their tracks but this time unfortunately, it made them even angrier. Fear made us somehow get up enough adrenaline induced speed and they finally backed off, WHEW! We were both pretty freaked out and when we got back to the hostel I asked Anna what the hell that was all about with the answer being, packs of wild dogs! We enquired about it because I really thought if that was what we had in store for the rest of the trip, NO THANKS! The main problem is that rabies still exists here and if in the 'unlikely' event you get bitten, it isn't much fun.There were two things we learned, one was that the problem was primarily in the northern part of Goa, where we were and two, the rabies vaccine was essential for biking in India. We decided NOT to throw in the towel but the following morning we walked to the nearest hospital and started on our treatment of three injections over about a month. Because of the shots we had to stay yet another day which wasn't the worst that could have happened, it rained!

Finally everything was in order and we said our goodbyes to the people running the hostel and we set off for Sri Lanka. We thought about a month but really we have no idea because we are at the mercy of the terrain. We did no research and have no idea what is in store for us.

The first days ride and in fact the second days started out pretty similar. Pleasant rolling hills which after a while degenerated into some of the most difficult biking we have done; very similar to northern Laos. Because of the steep climbs lasting at times for five km's, we found ourselves often pushing the bikes. It must have been around two in the afternoon when we couldn't go a step further because we had the added factor of well over 100°F because of the heat reflecting off the tarmac. We were both TOTALLY zapped of energy. We took refuge under a banyan tree and sat there in a slightly comotose state waiting for the batteries to recharge. Those first two days we did a well earned 130kms. Today was pretty similar, not as drastic but tough none the less, and hot as we clocked up 85k's! One winding uphill road went on for 5 kms. Resorted to super low gears but didn't have to push this time.

We cycled through a village called Ankola, which I don't think has ever seen a tourist, looking for a place to stay and hoping  we wouldn't have to spend the night out with the cows, dogs and monkeys. Found one that didn't neccessarily draw us in at first sight but for seven euros a night we had a large,airy clean room which we were able to share with the bikes. Ended up drowning ourselves in beer, nuts and water followed by an unexpected Indian meal in the guest house, certainly wouldn't be a Nathans hot dog or a thick crusted pizza !

It is now the following morning and both our bodies are even too stiff to do our exercises. They slowly come to life with the occasional shout out in pain but nevertheless they will get us to Gokarna, only 25 k's away. We'll probably spend a couple of days as we have to get the second of our three rabies shots.

Anna.....
Backing up...
I want to add a bit about our ride from a quiet beach stay at Benelem to Agonda. We met a man from northern England in a German bakery where we stopped for our early morning coffee and cinnamon rolls. He said we could cycle 12 kms along the beach towards Agonda if the tide was out. Luckily for us, it was, and we had an hour to reach the next village before the tide came back in. We rode close to the surf on hard, wet sand and several kms were deserted and so lovely. We saw a large sea snake washed up on the sand and very much alive! Got close to an inlet with a small  fishing port when the hard sand ran out. The calm waters there were a deep blue green. With a bit of a struggle over the loose sand we returned to a small village to take the road again.

Beautiful country with giant trees and palms.Several wide waterways intersect the jungle. We cycled over old bridges built of the local deep brown stone. We have come across bands of honey coloured monkeys in quiet spots swinging along through the trees. Such a relief to have less traffic. It can be noisy, hectic and dangerous at times.
Our chains were well clogged with sand the rest of the day.At Agonda beach, i took my bike into our bathroom for a long wash.
Again, a wonderful beach with very simple shacks. G and I found a good resto, the Mango Tree and ate grilled squid tandoori style with raita  nams and salad.

Tonight second injection against rabies, YUK!
Down the road.......

GANA
*********** français
Salut à tous.......

Gary.....


Notre voyage a eu un début excitant et plein d'évènements. Un commencement parfait les premiers jours à Vagator, détente sur la plage, découverte des délices de la gastronomie indienne et de la bière Kingfisher à un euro la bouteille! Le troisième jour on a décidé de prolonger notre séjour d'un jour parce qu'on n'était pas tout à fait prêts et que Anna voulait explorer les plages au nord de Vagator. Alors le lendemain, avec les vélos en état, on est partis pour la plage d'Ashvem. C'était un joli parcours qui traversait des villages que nous n'aurions probablement pas vus si on n'avait pas été à vélo; un petit retour dans le temps. On est arrivés sous la pleine chaleur et on a tout de suite trouvé un endroit pour nager, manger sur la plage et se reposer avant d'entamer le retour. Ce retour a commencé à peu près de la même manière que l'aller. On a réalisé qu'on dépassait des chiens visiblement agressifs qui aboyaient au loin, mais ils ne s'approchaient jamais trop, alors bien qu'on les ait remarqués, on n'y a pas trop pensé. D'un seul coup, on a été attaqués par une horde de chiens sortant de nulle part, leurs crocs nous pinçant les pieds mais heureusement sans nous toucher vraiment. Il existe une technique qui consiste à envoyer des giclées d'eau sur les chiens à l'aide de la bouteille, on l'a déjà utilisée et ça les a toujours arrêtés, mais cette fois, malheureusement, ça a renforcé leur rage. La peur nous a fait monter l'adrénaline et accélérer la vitesse et finalement, ils sont restés en arrière. OUF!!! On a eu vraiment peur et de retour à l'hôtel j'ai demandé à Anna, putain qu'est-ce qui s'est passé, et la réponse fut: horde de chiens sauvages! On s'est renseignés, parce que je pensais que si c'était vraiment ce qui nous attendait pour le reste du voyage, NON MERCI! Le gros problème, c'est qu'il y a la rage ici, et dans le cas « improbable » où on se fait mordre, c'est vraiment pas drôle. On a appris deux choses: le problème se pose principalement dans la partie nord de Goa, où nous étions, et le vaccin contre la rage est primordial quand on se déplace à vélo en Inde. On a décidé de ne pas jeter l'éponge, mais le lendemain matin, on a marché jusqu'à l'hôpital le plus proche et commencé le traitement de trois injections pendant environ un mois. A cause de la piqûre, on a du rester un jour de plus, ce qui n'était pas la pire des choses, puisqu'il pleuvait!


Finalement, tout était en ordre, on a dit au revoir aux personnes qui tenaient l'hôtel et on est partis pour le Sri Lanka. On pensait qu'on en aurait pour un mois, mais en fait on n'en a aucune idée parce que tout dépend du terrain. On n'a fait aucune recherche et on ne sait pas ce qui nous attend.



Le premier et le deuxième jour ont commencé de la même manière: d'agréables collines arrondies qui après un petit moment, dégénéraient en montées parmi les plus difficiles qu'on ait jamais faites. Comme au nord du Laos. A cause des montées très raides, qui duraient parfois pendant 5 km, on s'est souvent retrouvés à pousser les vélos. Il devait être environ 2 heures de l'après midi quand on n'a plus pu faire un pas de plus, parce que s'ajoutait encore le facteur chaleur (plus de 38°C), que nous renvoyait le bitume. On était tous les deux TOTALEMENT vidés de toute énergie. On a trouvé refuge sous sous un banian et on s'est assis dans un état presque comateux en attendant de recharger les batteries. Ces deux premiers jours, on a parcouru 130 km chèrement gagnés. Aujourd'hui, c'était presque pareil, pas aussi drastique, mais dur quand même, et chaud alors que nous avons parcouru nos 85 km!. Une route sinueuse et 5 km pour parvenir en haut de la colline. Petite vitesse, mais on n'a pas posé le pied par terre cette fois.


On a traversé un village qui s'appelle Ankola, qui, je pense, n'a jamais vu un touriste, et on a cherché un endroit pour se poser, en espérant qu'on n'aurait pas à passer la nuit dehors, au milieu des vaches, des chiens et des singes. On en a trouvé un qui à première vue, ne nous enthousiasmait pas trop, mais pour 7 euros, on a eu une grande chambre propre et aérée que nous avons pu partager avec nos vélos. On a fini en se noyant dans la bière, les noisettes et l'eau, tout ça suivi d'un repas indien inespéré dans notre auberge, rien à voir avec un hot-dog ou une pizza à pâte épaisse!


C'est maintenant le lendemain matin, et nous avons tous les deux le corps trop raide pour faire de l'exercice. Ils reviennent peu à peu à la vie, avec le cri de douleur occasionnel, mais néanmoins, ils nous emmèneront jusqu'à Gokarna, à seulement 25 km. On y passera sûrement quelques jours, car on doit y faire notre 2ème injection sur 3 contre la rage.



Anna.....


retour en arrière.

Je veux en dire un peu plus sur le parcours depuis notre séjour tranquille à la plage de Benelem jusqu'à Agonda. On a rencontré un gars du nord de l'Angleterre dans une boulangerie allemande où on s'était arrêtés pour notre café du matin et note pâtisserie à la cannelle. Il a dit qu'on pouvait rouler le long de la plage vers Agonda pendant 12 km si la marée était basse. On a eu de la chance, c'était le cas, et on avait une heure pour atteindre le prochain village avant que la marée ne remonte. On a roulé près des vagues sur du sable humide mais dur ,sur plusieurs km déserts et magnifiques. On a vu un gros serpent de mer qui se faisait rincer sur le sable et bien vivant! On est arrivés près d'un bras de mer avec un petit port de pêche au moment où le sable dur s'arrêtait. Les eaux calmes étaient d'un bleu-vert profond. Après avoir un peu galéré dans le sable mou, nous sommes revenus vers un petit village pour reprendre la route.

Beau pays avec des arbres géants et des palmiers. Plusieurs larges voies navigables traversent la jungle. On a roulé sur de vieux ponts bâtis avec la pierre marron foncé locale. Nous sommes tombés sur des bandes de singes couleur miel, dans des endroits tranquilles où ils se balançaient tout le long à travers les arbres. Un vrai soulagement de rencontrer moins de trafic. Parfois, ça peut être bruyant, mouvementé, dangereux.

Nos chaines étaient encrassées par le sable jusqu'à la fin de la journée. A la plage d'Agonda, j'ai pris mon vélo dans la salle de bain pour le laver longuement.

A nouveau, une magnifique plage avec des cabanes très simples. Avec Gary, on a trouvé un bon resto, le Mango Tree, et on a mangé des encornets grillés, façon tandoori avec des nams et de la salade.

Ce soir, 2ème injection contre la rage. Beurk!

En route.

GANA.
*********** pictures






mercredi 10 décembre 2014

Vagator

Gary.......
After about 24 hours of travelling and a very (!!!) hairy taxi ride from the airport, does a red light in India mean go (???), does a solid white line mean cross (???), we were able to put our heads down, after a quick cruise of the beach (!!!) and slept for a delightful 12 hours, only to be interrupted during the night by someone trying to get into the room. I jumped up in a fright with the hairs (of which there are many) , standing up on the back of my neck like an old dog, when the person trying to get in realized, after a number of tries and me in my slumber shouting out in french, "perhaps you have the wrong room !" I guess it was the French, why I spoke French is anybody's guess, but that shook them into realizing that it wasn't the right room as I heard them scurry away! It took a while for my hairs to settle down but my spirit followed suit, I slept and Anna didn't know anything had happened !

Anna....
Vagator, what a lovely start to the trip! A village above sandy beaches and steep grassy hills with good food and cold Kingfisher beer! It has been very warm and a bit humid from midday on. Had our first swim in the Arabian Sea today, warm as the air around us with  gentle surf and a million  bubbles whooshing up the sand. People, yellow dogs and little brown cows populate the beaches here.

Tommorow, we are going to Anguna market, 'a must do' on our list from Seren, one of our daughters. For the trip we need some thin cotton trousers and sun block and I forgot my sun glasses, a must here! We also need to assemble the bikes and go for a ride which we are both very excited to do! 

Gary....
It is tomorrow and we did visit Anguna market. Filled with tourists of every nationality, lots of Russians, mixed in with the delightful intoxicating smell of spices, which we promised ourselves we would buy on our return visit to Vagator at the end of our trip. There certainly isn't a shortage of colourful shirts, trousers and handbags at prices making it difficult to holdback. We'll buy on the return trip in three and a halfs months time. 

The bikes are half set up and tomorrow is our test ride!
Hope you're all well!
Down the road....

G&A


*************** Français
Gary

Après environ 24 heures de voyage, et un trajet en taxi vraiment horrible (!!!) en quittant l'aéroport, (est-ce qu'en Inde un feu rouge signifie vas-y???est-ce qu'une bonne grosse ligne blanche continue signifie traverse???) et une croisière rapide sur la plage(!!!) nous avons pu poser nos têtes et dormir pendant 12 merveilleuses heures. Mais nous avons été interrompus pendant la nuit par quelqu'un qui essayait d'entrer dans notre chambre. J'ai bondi de frayeur, les poils sur ma nuque,, (et j'en ai beaucoup) hérissés comme ceux d'un vieux chien jusqu'à ce que la personne qui essayait d'entrer, après un certain nombre de tentatives et moi criant dans mon sommeil et en français « peut-être que vous vous trompez de chambre » finisse par réaliser que ce n'était pas la bonne chambre, et je les ai entendus partir à toute vitesse. J'imagine que c'est parce qu'ils ont entendu parler français, mais pourquoi est-ce que j'ai parlé français, mystère. Après un petit moment, mes poils sont retombés, j'ai suivi leur exemple et je suis retourné dormir sans qu'Anna ne se soit rendu compte de ce qui s'était passé.


Anna

Vagator, c'est un joli début de voyage! Un village surplombant des plages de sable et des collines raides et herbeuses, de la bonne nourriture des bières Kingfisher fraîches! A partir de la mi-journée, il fait très chaud et un peu humide. Aujourd'hui, notre première baignade dans la mer d'Arabie, chaude comme l'air ambiant avec de gentilles petites vagues et des millions de bulles sortant du sable. La plage est peuplée de gens, de chiens jaunes et de petites vaches marron.

Demain, on va au marché d'Anguna, qui fait partie de la liste des choses « à faire absolument »élaborée par Seren, une de nos filles. Nous avons besoin pour le voyage de pantalons en coton, de crème solaire et j'ai oublié mes lunettes de soleil, indispensables ici! Il faut aussi qu'on remonte les vélos pour faire une balade, ce dont nous avons vraiment envie!

Gary

On est demain, et on a visité le marché d'Anguna. Rempli de touristes de toutes nationalités, beaucoup de russes, dans une délicieuse et enivrante odeur d'épices. On s'est promis qu'on en achèterait à notre retour à Vagator, à la fin du voyage. Ils ne manquent vraiment pas de chemises colorées, de pantalons et sacs à main à des prix auxquels il est dur de résister. Nous ferons les achats à notre retour dans trois mois et demi.

Les vélos sont à moitié remontés et demain c'est le galop d'essai!
J'espère que vous allez tous bien!
En route...

G&A
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 Pictures







vendredi 5 décembre 2014

The first post of a new blog

Now that our visas have FINALLY arrived in the post we can relax a bit and start to think about our trip, which starts on the 7th of december! The visa syndrome from the Indian embassy has been mildly described as a nightmare. They now do outsourcing and to get a bead on what is actually required, ie, forms to fill out and money to be sent, we could say that confusion reigned! Anyway, even with the incompetence of chronopost, our package with passports did arrive! They were supposed to arrive in eighteen hours but actually took closer to thirty five hours!  Phone calls to Chronopost proved they did not have more of a clue than we did as to what was going on. With a lot of worry circulating in our stomachs, the passports finally arrived with the six month visas stamped inside  and our purses became more than 350€ lighter!!

While we were in the mists of preparing for our trip, we realised we haven't given a thought to our blog. To update you, on the 7th of December we're leaving with our bikes in tow, for South west India and Sri Lanka until the 22 of March. We arrive in Goa where we'll spend three days aclimatizing ourselves and putting the bikes together. We don't have much of a plan other than to bike the south western coast, and hopefully make it to the magnificent backwaters of Kerala, if there aren't too many mozzies!! We'll then continue down the coast and when we arrive at the southern most point,start cycling north to ferry over to Sri Lanka and bike there until we feel we'd like to pop back over to India and do the eastern coast. We'd like to bike right around Sri Lanka but understand the beaches are so enticing that we might get stuck there for a while, especially as some friends have said they would like to rendez vous with us around my birthday, on the 25th of January. So like our trip to SE Asia, our plans are vague but we'll know more about what we're doing, after we've done it. People you run into always have a good location to suggest and head for which you haven't thought about previously. It's good and fun to not be too fixed on your plans!

We would like to dedicate our ride and hopefully raise ( lots of !!! ) money to a non governmental organization we feel very strongly about, especially since the recent Ebola epidemic, Medecins Sans Frontieres.  It's their name and they are just that! Their nick name is, Medecins Sans Hesitation and when there is a medical crisis anywhere in the world, they are among the first on the scene. This most recent Ebola crisis has taken a lot of their money so a fundraiser like this is well appreciated.

From Wikipedia, "Fondée en 1971, elle offre une assistance médicale d'urgence dans des cas comme les conflits armés, les catastrophes naturelles, les épidémies et les famines. MSF offre aussi des actions à plus long terme lors de conflits prolongés ou d'instabilité chronique, dans le cadre de l'aide aux réfugiés ou à la suite de catastrophes Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 1999." 

So we're hoping you'll be as generous as you were with our efforts to raise money for demining through Halo during our ride in SE Asia.
We'll make an effort to keep you updated at least once a week also with some photos, but like our ride in Asia, there were times when there wasn't any WIFI available.
We leave here in France in about 15 hours so I think it's time we started packing............... it will be fine!
When you make a donation click on the alvarum link in the right column. Look on the top right hand side of the page and where it's written FRANCAIS just click on it and it will give you the choice of languages!
down the road......................!

G&A 

***************** en français !


Maintenant que nos visas sont ENFIN arrivés, nous pouvons nous détendre et commencer à penser à notre voyage, qui débute le 7 décembre! C'est peu de décrire le syndrome du visa de l'ambassade indienne comme un cauchemar. Le service a été externalisé, et quand on veut savoir ce qui est réellement demandé, c'est à dire les formulaires à remplir et l'argent à envoyer, la plus grande confusion règne! Enfin, malgré l'incompétence de chronopost, le paquet avec les passeports est quand même arrivé! Ils étaient sensés arriver en dix huit heures, mais concrètement, ça a pris pas loin de 35 heures! On a compris, après plusieurs coups de téléphone à chronopost, qu'ils n'en savaient pas plus que nous sur ce qui se passait. Tout ça nous a bien noué l'estomac, mais finalement, les passeports sont arrivés avec les tampons des visas de six mois à l'intérieur, et nos porte monnaies allégés de plus de 350 euros!

Au milieu des brumes de la préparation du voyage, on a réalisé qu'on n'avait pas pensé au blog. Pour vous mettre au courant des dernières nouvelles, nous partons le 7 décembre, accompagnés de nos vélos, pour le sud ouest de l'Inde et le Sri Lanka, jusqu'au 22 mars. Nous arrivons à Goa. Nous y passerons 3 jours pour nous acclimater et préparer les vélos. On ne sait pas vraiment ce qu'on fait, à part pédaler le long de la côte sud ouest, et on espère arriver jusqu'aux magnifiques eaux tranquilles de Kerala, s'il n'y a pas trop de moustiques!!! Nous continuerons le long de la côte, et quand nous serons arrivés au point le plus au sud, nous repartirons vers le nord pour prendre un ferry qui nous amènera au Sri Lanka, où nous pédalerons jusqu'à ce que l'envie nous prenne de revenir en Inde et parcourir la côte est. On aimerait faire le tour du Sri Lanka en vélo mais on a bien compris que les plages sont si alléchantes qu'on pourrait y rester scotchés quelque temps, d'autant plus que des amis nous ont dit qu'ils aimeraient bien nous retrouver là-bas autour de la date de mon anniversaire, le 25 janvier. Donc, comme pour notre voyage en Asie du SE, nos plans sont vagues, mais on saura mieux ce qu'on fait quand on l'aura fait. Les gens qu'on rencontre ont toujours un endroit à suggérer, où il faut aller et auquel vous n'aviez absolument pas pensé avant. C'est chouette et amusant de ne pas avoir de plans trop figés.

Nous aimerions dédier notre voyage et espérons lever des fonds (beaucoup!!!) pour une ONG que nous respectons profondément, surtout depuis la récente épidémie d'Ebola, « Médecins sans frontières ». C'est leur nom, et c'est exactement ce qu'ils font! Leur surnom, c'est Médecins sans hésitation, et quel que soit l'endroit où une crise médicale survient, ils sont parmi les premiers sur place. Cette récente crise d'ebola leur a coûté beaucoup d'argent, donc une campagne pour trouver des fonds comme la nôtre est très appréciée. Selon Wikipedia, "Fondée en 1971, elle offre une assistance médicale d'urgence dans des cas comme les conflits armés, les catastrophes naturelles, les épidémies et les famines. MSF offre aussi des actions à plus long terme lors de conflits prolongés ou d'instabilité chronique, dans le cadre de l'aide aux réfugiés ou à la suite de catastrophes Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 1999."Alors, on espère que vous serez aussi généreux que vous l'avez été pour donner des fonds à l'association Halo de déminage pendant notre voyage en Asie du SE.

On fera un effort pour vous tenir au courant, au moins une fois pas semaine, aussi avec des photos, mais comme pendant notre voyage en Asie, il y a des moments où on ne peut pas trouver de WIFI.

On quitte la France dans environ 15 heures alors il est temps de commencer les bagages... ça sera super!

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En route..................!

G&A